Le télétravail atteint ses limites pour beaucoup de mes clients.
Difficulté à sentir le pouls des équipes à distance, manque d’émulation, érosion de ce que signifie « entreprendre ensemble », besoin de contact vivant « les yeux dans les yeux »…
C’est la déprime quoi !
J’ai envie d’accueillir cette anémiante fatigue avec une douceur, une délicatesse, et une force de même amplitude. Surtout ne pas proposer tout de suite « d’aller mieux ». Surtout ne pas sauter sur les belles formules d’appel à la résilience. Surtout pas d’injonction immédiate à l’optimisme. Pas tout de suite.
Quand je vais trop vite, ce sont mes propres inquiétudes qui parlent.
D’abord écouter complètement.
Avec douceur, activer cette zone spacieuse qui peut accueillir sans peur ce qui est là. Dans cet accueil radical habite la possibilité de voir émerger quelque chose de neuf, le début d’une transformation.
Ces si fameuses vertus – résilience, créativité, humour… – temporairement en veilleuse, sont toujours là, présentes en nous. Elles s’invitent volontiers, plus vite qu’on ne l’espèrerait – nous autres coachs en sommes les témoins émerveillés – lorsque la fatigue est accueillie avec empathie et confiance.
« Rodrigue, as-tu du cœur ? ».
Ho que oui !
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